Le jour où… il fallait être à poil pour rencontrer des Russes sympas

« Après avoir passé la journée à râler sur les Russes (moi à Saint Sauveur sur le sang versé machin truc, Caro à Saint Isaac, nous deux à la Poste…) , on s’est réconcilié avec le monde entier au bania. J’ai bien cru que Caro allait faire demi-tour quand elle est rentrée et qu’elle s’est retournée aussi sec toute blanche « euh je crois que c’est pas là… » 4e étage,on était dans les vestiaires, et toutes les femmes étaient à poil.Comme deux touristes qui avaient mal lu leur guide, on avait pris nos maillots de bain. La blague.

Au final, ce « sauna enfumé » traditionnel russe et ses branches de bouleau (maso!) nous a sacrément détendue (minute filles : et au revoir les points noirs!) et tout le monde était plutôt gentil avec nous, pour une fois. On a même rencontré une jeune Russe adorable, Irina, qui parlait un peu français (un peu signifiant sans accent donc mieux que notre anglais…).

Grande conversation avec Caroline sur le tourisme et la façon dont sont perçus les étrangers. Pour elle, la Russie est comme l’Afrique, mais en froid, d’après son expérience du Sénégal.

Retour par la ligne 1 du métro, toujours aussi belle. Repas de flemmardes pas très typique (MacDo) puis retour à l’hôtel en ayant fait une croix sur la « cruise de nuit » après 3 jours à entendre parler des ponts qui se lèvent et des agences spécialisées fermées en hiver. C’était sans compter sans notre bol de fou : en allant fumer une dernière clope, la vieille dame de la réception nous explique dans son anglais approximatif que le pont juste à côté de l’hôtel se levait à une heure du mat… soit 5 minutes après!!! Vite vite l’appareil photo, et c’est parti, toutes les deux en pyjama sous nos doudounes, pieds nus dans les bottes fourrées. Finalement, le second pont après le cavalier s’est levé aussi, deux d’un coup, on a même assisté au passage d’un cargo.

Avec tout ça, le temps se déforme, Caro prend l’avion à 15h45 demain. A priori je reste un peu. «