« J’ai eu raison de quitter la Russie hier soir. Tant pis pour le prix du billet, la fatigue et les chaussettes sales.

L’arrivée à Helsinki a été l’opposée de celle à Saint-Peter. Déjà, ma carte bleue fonctionnait de nouveau. Ensuite, le premier type croisé dans le métro a répondu un franc « Sure! » à ma question « Do you speak english? » (peut-être y avait-il un « pitié » sous-entendu dans l’intonation de ma voix), je ne me suis même pas perdue, fini le cyrillique et vive les « i » en trois exemplaires dans tous les mots. Hier soir, en allant chez mon hôte, alors que je vérifiais sur mon plan griffonné par Paula (la couchsurfeuse finnoise rencontrée chez Marina à Vyborg) que j’étais bien dans la bonne rue, une jeune fille me demande spontanément si j’ai besoin d’aide. ça change des visages fermés en Russie.

Donc première impression très très positive. Une capitale zen et aéré où les filles finnoises ont la classe en veste de ski, pas besoin de talons de 15 cm ni de fourrure ici. Bref j’adore.

L’aperçu des paysages finlandais que j’ai eu cette après-midi sur la petite île de Seeurasaari me donne envie de rester un peu plus que prévu ici.

Adresse du matin : café Pirita.

Colis envoyé, 3,4kg tout de même ! »

Lundi 21 novembre 2011, 16h. Arrêt de bus de l’île de Seurasaari, ligne 24. Helsinki, Finlande