
– un tremblement de terre (un tout petit, 4,5, mais ça fait bizarre quand même, j’ai mis du temps à comprendre ce qu’il se passait, et quand j’ai compris c’était fini, ouf)
– deux tempêtes (juste histoire de tester la résistance de la tente…) la deuxième, j’étais bien au chaud dans mon duvet à pester toute seule contre cette foutue tente qui n arrêtait pas de claquer avec le vent et la pluie… et puis je suis allée prendre le petit dej dans la salle commune du camping, et j ai réalisé ma chance : il y avait 3 sacs de couchages qui séchaient autour de l unique radiateur, et plusieurs tentes étaient suspendues sous le préau, avec notamment un couple, les yeux bien cernés, qui s’affairait à coup de superglue. Chez moi tout était sec et rien de cassé, ouf !
– 3 à 4 heures de randonnée par jour (autant dire que j’ai fait mon sport pour l’année) et zéro ampoule aux pieds.
– quelques soucis minimes d intendance, comme » comment je fais sécher mes chaussettes avec ce temps de merde? » (réponse : avec ton sèche cheveux)
Mais ça c’était jusqu’à hier. Je suis allée boire le thé par un après-midi pluvieux chez une couchsurfeuse du cru. Magie des rencontres : deux heures après, j’avais un petit boulot dans le Sud de l’Islande, dans un hôtel (et non une ferme équestre mais je ne désespère pas) dans un village de 300 habitants qui fait presque office de capitale avec son supermarché et sa station service. Pour l’instant c est pour une semaine, je suis nourrie logée blanchie, et vu le coût de la vie ici, c’est pas négligeable. Cette « semaine d économie » va me permettre, en plus d’apprendre plein de mots islandais et d’acheter des cartes postales, de découvrir la zone à fond ( j’ai tous mes après-midi et des réductions sur les excursions!) et certainement de pouvoir prolonger mon séjour islandais jusqu’à fin septembre (et non mi-septembre comme budgétiser plus ou moins initialement).
Ah oui et en dehors de ce petit job, j en ai pris plein les yeux, of course (mais trier les photos ça prend du temps… et à choisir je préfère en faire), et plein de rencontres assez improbables, comme cet Islandais qui connait Lons-le-Saunier (ça doit être absolument le seul, ils sont 300 000 en Islande !)
Et pour couronner le tout, hier soir j’ai vu ma première aurore boréale islandaise ! Bon, une toute petite et derrière un peu trop de nuages, mais ça promet s’il y en a début septembre au sud de l’Islande. (Comme c’était mardi soir on va dire que ça compte pas vraiment dans le bilan de la première semaine!)
(Comme vous pouvez le constater sur la photo, j’ai même rencontrer un bélier coopératif… c’est fou l’Islande!)