Mais en attendant, je ne dors pas.

5h30, réveillée par une idée « lumineuse », pleine d’énergie. « Et si un jour tu fais une exposition de photos d’aurores boréales, tu l’appelleras comme ça blablabla ». Ouais, super. Mais d’ici là, si je dormais un peu, nan ? Car l’insomnie du dimanche matin, surtout quand il s’agit d’un dimanche où il faut aller bosser, ça fait mal.

Le départ pour l’année sabbatique (qui commencera en Islande) se rapproche. Ma tête est à 100 % concentrée dessus, et ce malgré moi H24, je n’arrive pas à débrancher, y compris la nuit. Mon inconscient travaille tout seul, en roue libre.

Il ne reste même pas dix jours de boulot. Mi-août, il y a les collègues qui rentrent de vacances, et qui me demandent quand sont les miennes. Je dois avouer que c’est assez kiffant de leur répondre d’une traite :

« Mes vacances ? En septembre-octobre-novembre-décembre-janvier-février-mars-avril-mai-juin-juillet-août-septembre ! »

Et ça approche. J’ai fini de comparer tous les vols 15 fois (ou 150 fois…), avec Momondo. J’ai fait un choix sur lequel ma carte bleue ne me permettra pas de changer d’avis. Je m’accorde même une escale à Berlin. Depuis que le billet d’avion électronique est dans mon sac, je l’exhibe à tout va. Fièrement, naïvement, égoïstement diraient certains… un aller simple.

Il me reste encore 15 jours pour rayer les dernières mentions sur les listes interminables gribouillées au dos de tickets de caisse. Parmi ces choses à ne pas oublier de faire avant de partir, il y a « prendre le soleil ». Avant de plonger dans la nuit polaire islandaise, qui peut-être sera plus belle que les jours, mais qui pour sûr, sera bien plus longue que mes nuits actuelles.

Vous imaginez une aurore boréale au-dessus d’un tel paysage ? Moi très bien !
(zone géothermique de Krafla, nord de l’Islande, septembre 2012)

(Article en partenariat)