Je crois que je n’ai jamais vu de paysages aussi photogéniques que le Landmannalaugar, un endroit situé dans le centre de l’Islande, à 4h30 de bus « 4X4 » (pour passer les gués) de la capitale islandaise. J’y ai planté ma tente le week-end dernier. Même si mes clichés ne rendent pas compte du quart des émotions procurées, j’ai essayé de m’appliquer : attendre que le nuage passe, composer 15 fois, chercher la bonne exposition pour les cailloux noirs / les cailloux orange / l’eau et ses reflets / la montagne vert de gris / la montagne rouge / l’herbe vert fluo / le ciel moche… Et hop, un randonneur qui grimpe ! Parfait pour l’échelle. Encore faut-il qu’il n’ait pas la même idée que moi (s’arrêter pour faire des photos) car à coup sûr, le temps que le bonhomme rentre dans mon cadre, un nuage avait tout assombri.
Merci donc à ces quelques inconnus coopératifs.
PS : si vous avez des photos d’une fille avec une veste violette, allongée à plat ventre dans l’herbe ou en équilibre au milieu du ruisseau,
c’est probablement moi, on peut faire des échanges de photos.
Ahhh je l’ai monté ce petit chemin à Landmannalaugar ! Je m’en souviens parfaitement, j’ai le vertige et je peux te dire que j’étais pas très très bien…. ! But I survived !
Ah bah je t’avoue que j’ai commencé l’ascension, mais y avait un vent de dingue et j’ai renoncé car je n’avais pas le temps de faire « tout le tour » de cette randonnée là. Mais oui on se rend pas compte sur les photos, le chemin est juste sur la crête et autour, c’est beaucoup plus « à pic » que ce que je croyais. Tu m’étonnes pour le vertige.
Par contre, maintenant que j’ai vu le coin, ça m’a vraiment donné envie de revenir mieux préparée et de faire le trek. On m’avait dit que c’était beau, mais je ne pensais pas à ce point, et je sais qu’en 2 jours je n’ai rien vu de la zone.
Ce trek est l’un de mes plus beaux souvenirs ici, c’est vraiment incroyable. Les paysages sont inoubliables, ça donne l’impression d’être dans un calendrier de Yann Arthus Bertrand !
(j’ai relu mon commentaire, et j’ai écris « je m’en souviens parfait ». Gné. Je suis fatiguée!)
C’est ça, exactement, un calendrier de Yann Arthus Bertrand. Je suis un peu dégoûtée car la piste ferme dans une semaine et je n’aurai pas l’occasion d’y revenir puisque si je reste en Islande jusqu’en mars ou avril, ce ne sera pas accessible de nouveau. disons que j’ai déjà une bonne raison de revenir « encore » en Islande :p
Attends, je vais te rajouter le « ement » (ça reste compréhensible quand t’es fatiguée toi!)
Magistral! Ah, si les montagnes pouvaient partager leurs secrets… en tout cas, une beauté aussi brutale, ça me laisse sans voix!
Et sérieux, ça ne rend pas justice du dixième de la beauté du lieu. J’ai tenté des panoramiques, j’en suis pas franchement satisfaite car ça fait presque terne, alors que dans cet endroit, toutes (absolument toutes) les couleurs même celles dites froides, sont lumineuses et intenses. Bref j’ai kiffé 🙂 et à part dire « C’est trop beau, magnifique », blablabla, ben j’ai pas les mots pour décrire tout ça. En vrai j’ai failli pleurer dans le bus (et j’étais pas la seule, je précise) tellement à chaque virage tu en prends plein la vue et que tu sais qu’une fois arrivée, ce sera encore plus beau ! C’est totalement paumé, ça ne ressemble à rien d’autre, et… ouais voilà 😉
Jusqu’il n’y a pas si longtemps, je ne connaissais pas du tout cette région de Landmannalaugar, mais depuis que je parcours compulsivement les blogs de voyage, je suis à chaque fois ébloui par les photos de cette région de l’Islande. Mais j’ai comme qui dirait l’impression que la météo y est des plus souvent exécrable. Je me trompe ?
Bah oui et non. La météo a la réputation d’être exécrable en Islande en fait, pas seulement dans cette partie-là du pays 😉
Cette région est très connue pour un superbe trek de plusieurs jours, qui n’est pas très engagé physiquement (en terme d’heures de marche par jour j’entends), mais les éléments le rendent (paraît-il) particulièrement difficile, brouillard pluie neige grêle vent, les 4 saisons en 2heures de temps. C’est sûrement des récits de randonneurs que tu as dû voir.
Perso j’ai fait ma flemmarde, j’ai squatté le camping de l’étape, et j’ai randonné à la journée autour, le but était de déconnecter et de récupérer un peu, pas de m’épuiser encore plus. Donc j’ai bien profité des sources chaudes naturelles, et sur les 2 jours j’ai eu un temps génial (pas d’humidité j’entends, à peine du givre sur la tente le matin, très raisonnable pour de la montagne) avec suffisamment de lumière quand j’en voulais. Et du vent, normal. Par contre à la capitale, c’était tempête quand je suis rentrée ! Exécrable tu disais ? 😉
Et oui, y a de quoi être ébloui. Pareil, j’avais vu des photos, et j’avais déjà placé la barre assez haut. Et ça a dépassé largement toutes mes attentes, sérieux. ça vaut les 4h30 de bus (pas donné) pour y aller (les paysages vus depuis le bus justifieraient à eux-seuls le déplacement d’ailleurs…)
Voilà. J’ai l’impression que l’idée de venir en Islande est en train de bien descendre vers tes pieds, non…?
Dépasser les attentes en ayant mis la barre, très haut, là c’est un signe ! L’influx nerveux continue de descendre, descendre, descendre en effet ! Il faut juste réussir à caser ça entre les tellement d’autres projets, eh oui, on n’a pas une vie facile 😉
Ah nan pas facile du tout… 🙂
les 4 saisons en deux heures! ça donne envie… la photo en met plein les yeux, on dirait une vague rocheuse qui va s’abattre sur l’objectif. sinon ici, dans le sud de la Drôme, c’est tout plat et il faut un soleil d’été (28°). Cool pour les Journées du patrimoine !
Tu fais de belles métaphores dis donc, la vague rocheuse, je la vois maintenant !
Contente de voir que tu as trouvé le chemin du blog, même si je te confirmes, tu es trop frileux pour trouver le chemin de l’Islande !
Garde moi le sud bien au chaud pour mon retour 🙂